Bertrand Burgalat : Les choses qu’on ne peut dire à personne

Bertrand Burgalat vient tout juste de sortir cet album. Il s’intitule « Les choses qu’on ne peut dire à personne ». Voici 6 bonnes raisons d’écouter ce disque merveilleux.

1. Bertrand Burgalat a le look

Avec son look décalé et très recherché, Bertrand Burgalat a toujours été en marge de la scène musicale française. Tel un dandy à la Georges Brummell.

La véritable élégance consiste à ne pas se faire remarquer.
– Georges Brummell

Mais dans cet univers impitoyable, ne pas se faire remarquer peut-être considéré comme une façon de se faire remarquer : lunettes 70s, costards décalés, attitude placide.

2. Bertrand Burgalat a bossé avec Robert Wyatt

Bosser avec Robert Wyatt, le génie icônique de la pop anglaise de Canterbury, l’ancien de Soft Machine et Matching mole, c’est la grosse classe. Le batteur à la voix d’ange a commis des albums extraordinaires tels « Cuckoo Madame »

Robert Wyatt

 

3. Burgalat a une voix « spéciale »

Notre Dandy pop dispose d’un organe très particulier. On est loin de Johnny Haliday… et c’est peut être mieux. La voix de Burgalat est très douce, voir mielleuse. Mais son ton hésitant et doux convient parfaitement à ses mélodies complexes.

4. C’est le boss des arrangements

Burgalat est bassiste (super bassiste), chanteur et compositeur. Toutefois, s’il y a bien un domaine dans lequel son talent étincelle, c’est la production. Quels que soient ses projets : Houellebecq, AS Dragon, Valérie Lemercier, il parvient à concocter des arrangements à la fois très colorés (60s 70s voir 80s) et très originaux… et souvent autour de lignes de basses magnifiques… on ne se refait pas.

5. Il a fait chanter Michel Houellebecq et Valérie Lemercier

Pour Burgalat, le « décalage » n’est pas suffisant. Lorsqu’il produit les albums du grand écrivain ou de l’actrice hilarante, il y apporte une qualité telle que leurs univers s’en trouvent restitués, amplifiés. Les deux disques en question sont des perles.

6. Les choses qu’on ne peut dire à personne est un chef d’oeuvre

Les titres de ce disque s’enchainent avec langueur, entre joie retenue, psychédelisme et snobisme chic. A chaque écoute Les choses qu’on ne peut dire à personne gagne en ampleur. Les textes naviguent entre fausse naïveté et recherche philosophique… toujours avec un grand soucis des mélodies, influence de la pop anglaise oblige.

 

 

 

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